Notre voyage à…
en décembre 2017
Pourquoi Oman ?
La première fois que j’ai entendu parler d’Oman, c’est par mon amie malaisienne Ziera, à l’époque où je vivais à Kuala Lumpur (Malaisie). Elle me l’avait dépeint comme une très belle destination. Et c’est toujours resté dans un petit coin de ma tête.
Alors quand Alex (mon mari) a décroché un poste à Abu Dhabi, en janvier 2017, j’ai tout de suite vu l’opportunité de visiter le Sultanat d’Oman, qui est frontalier des Émirats Arabes Unis.
En avril 2017, les enfants et moi sommes allés rejoindre Alex à Abu Dhabi le temps des vacances de Pâques. Alex n’étant pas en congé, ce premier voyage au Moyen-Orient fut l’occasion pour nous d’explorer Abu Dhabi, et un peu Dubaï.
Il nous faudra attendre les vacances de Noël pour finalement découvrir le Sultanat d’Oman.
Cette année-là (2017), c’est avec nous que mon père avait prévu de passer Noël (une année sur deux il va rendre visite à mon frère en Australie). Quand je lui ai proposé de nous accompagner à Oman, il était très enthousiaste. Il venait justement de voir un reportage sur cette destination prometteuse. C’est lui le premier qui m’a parlé des fjords de Musandan, que nous avons d’emblée inscrits au top de notre liste des endroits à visiter.
Au fait, c’est où Oman ?
Le Sultanat d’Oman est un pays du Moyen-Orient, situé sur la péninsule arabique. Il est entouré par le golfe d’Oman au Nord-Est et par la mer d’Arabie au sud-Est. Il est frontalier avec les Émirats arabes unis au nord, l’Arabie saoudite à l’ouest et le Yémen au sud-ouest.
Par définition, une enclave est un territoire se trouvant à l’extérieur des frontières de son propre pays. C’est le cas de la péninsule de Musandan, située à la pointe Nord-Est de la péninsule arabique, séparée du reste du Sultanat d’Oman par les Émirats Arabes Unis. Sa côte échancrée de khwar (fjords ou rias) lui a valu le surnom de “Norvège d’Arabie”. En face, séparé de 45km par le détroit d’Ormuz, se trouve l’Iran.
Notre itinéraire
J-1: Vol de nuit Paris-Abu Dhabi. Je ne compte plus les voyages en avion que j’ai fait seule avec mes enfants. Et je peux vous dire que ce n’est pas une partie de plaisir. Alors pour ce trajet-là, j’étais bien contente que mon père (« Opa » pour Nolan et Timéo) nous accompagne.
J1 : Atterrissage à Abu Dhabi. Alex vient nous chercher à l’aéroport avec le 4×4 Toyota Landcruiser qu’il a loué pour l’occasion. C’est lui qui conduit jusqu’à Khasab (péninsule de Musandan) (compter 5 heures).
Nuit 1 à l’Atana Khasab Hotel.
Mon avis sur cet hôtel : un peu cher mais une situation exceptionnelle (voir les photos plus bas) et un très bon buffet (petit-déjeuner et dîner les vendredis soir).
J2 : Journée relax à Khasab.
Nuit 2 à l’Atana Khasab Hotel.
J3 : Excursion dans les fjords de Musandan à bord d’un dhow traditionnel privatisé.
Nuit 3 à l’Atana Khasab Hotel.
J4 : 25 décembre ! Le matin, les enfants découvrent leurs cadeaux. Et hop, un Noël de plus au soleil ! Passer Noël au soleil est une tradition dans ma famille. Voir l’article http://www.mavienomade.com/la-magie-de-noel-au-soleil-avec-de-jeunes-enfants/
Excursion au Djebel Harim (en arabe djabal = « montagne »).
Passage de la frontière Oman (Musandan) – Emirats Arabes Unis. Soirée à Dubaï.
Nuit au Pearl City suites Hotel à Dubaï.
Mon avis sur cet hôtel : Appartement tout équipé, pratique pour les familles. Mais un peu défraîchi. Il y a probablement mieux à trouver à Dubaï à mon sens.
J5 : Passage de la frontière Émirats Arabes Unis – Oman.
Nuit au Sohar Beach Hotel, à Sohar.
Mon avis sur cet hôtel : un bon rapport qualité prix. Une belle piscine appréciable après une journée de route depuis Dubaï.
J6 : Sur la route entre Sohar et Mascate, visite du Fort de Nakhal.
Nuit 1 au Mutrah Hotel à Mascate.
Mon avis sur cet hôtel : voir plus bas.
J7 : Journée à Mascate.
Nuit 2 au Mutrah Hotel à Mascate.
J8 : Sur la route entre Mascate et Sur, excursion au Wadi Bani Khalid.
Nuit à l’Al-Ayjah-Plaza Hotel à Sur.
Mon avis sur cet hôtel : un des rares hôtels à Sur. Correct sans plus. Une belle vue depuis la terrasse du restaurant du petit-déjeuner.
J9 : Trajet en voiture de Sur au Wahiba Sands.
Nuit au 1001 Nights Camp.
Mon avis sur cet hôtel : nous avons été très déçus ! Voir plus bas.
J10 : Journée dans le désert.
Trajet en voiture des Wahiba Sands à Barka.
Nuit 1 au Al Nadha Resort and Spa.
Mon avis sur cet hôtel : une attraction en soi (voir les photos plus bas). En fait, je n’ai pas grand chose à reprocher à cet hôtel… un service exceptionnel, des villas très confortables, un copieux et délicieux buffet de petit-déjeuner, un parc aéré, vert et très agréable, une piscine gigantesque, un bon rapport qualité prix…Pour moi, c’est juste un peu too much, mais mon père l’a mis dans ses coups de coeur, quant aux enfants, ils m’en parlent encore.
J11 : Journée relax au resort.
Nuit 2 au Al Nadha Resort and Spa.
J12 : Excursion au Wadi Bani Awf.
Nuit 3 au Al Nadha Resort and Spa.
J13 : Nous reprenons la route pour Abu Dhabi. Passage de la frontière Oman – Émirats Arabes Unis. Adieu Oman !
Demain, nous réservons une surprise aux enfants. Dubaï et Abu Dhabi concentrent un nombre impressionnant de parcs d’attraction. Yas Waterworld est l’un des plus grands parcs aquatiques au monde. Les enfants en rêvent !
Nuit au Park Inn by Radisson, à deux pas du parc.
Mon avis sur cet hôtel : un hôtel moderne classique, tout confort. J’ai apprécié les produits bio au buffet du petit-déjeuner.
J14 : Le temps couvert nous oblige à changer nos plans. Journée au parc d’attraction Motiongate, à Dubaï.
Nos coups de coeur 
① Les fjords de Musandan
Sans hésiter, notre plus beau souvenir de ces vacances à Oman restera pour tous les cinq l’excursion dans les fjords de Musandan et particulièrement l’observation des dauphins. Un MUST si l’on voyage à Oman.
Nous avions réservé la veille pour le lendemain directement auprès de l’agence Musandan Sea Adventure (découverte via un blog de voyage), dont le bureau est situé dans le centre-ville de Khasab. Il est également possible de réserver en ligne : http://www.msaoman.com.
Nous avions choisi la formule privatisée, certes plus chère, mais quel bonheur d’avoir le bateau entier pour nous tous seul !
Et surtout nos deux acrobates en herbe ne risquaient pas ainsi de déranger les autres passagers. Une bonne dose de stress en moins.
L’équipage, c’est-à-dire le capitaine, Khaled, et le « chef de bord », Hamdy, ont été aux petits soins avec nous durant toute la journée, nous offrant tour à tour de l’eau, du thé, le programme de la journée, des boissons, un très bon repas. Ils ont même permis à nos deux moussaillons de conduire le bateau, ce qui n’aurait probablement pas été possible dans le cas d’une excursion de groupe (une vingtaine de personnes en moyenne).
Au programme : sous un ciel sans nuages, baignades et snorkelling dans une eau translucide, partie de pêche et observation des dauphins. Que du bonheur !

Un dhow de passage, assez ressemblant au nôtre.

Les dauphins nous ont accompagnés une bonne partie de la journée.
En ce qui concerne l’agence Musandan Sea Adventure, j’avais lu de bonnes critiques sur Trip Advisor, notamment concernant leur attitude respectueuse vis-à-vis des dauphins. Alors que certains capitaines de bateaux n’hésitent pas à poursuivre les dauphins pour satisfaire leur clientèle, Captain Khaled s’est toujours tenu à une distance raisonnable des dauphins. À un moment, il a même choisi de s’éloigner pour laisser tranquille une maman et son petit.
Se rendre à Khasab : Depuis Abu Dhabi, compter 3h45/4h pour atteindre la frontière omanaise côté Musandan (1 heure de moins depuis Dubaï). Puis une quinzaine de minutes au poste frontière en l’absence de monde et de problème – 1h30 dans le cas contraire (ce fut notre cas). Et trois quarts d’heure supplémentaire pour rejoindre la ville de Khasab.
② Le désert des Wahiba Sands
Les enfants ont surtout aimé dévaler les dunes en luge des sables, jouer avec d’autres enfants dans le 1001 Nights Camp, et partager pour quelques heures le quotidien d’enfants bédouins. Les adultes ont apprécié le spectacle du coucher du soleil, (après coup) le petit coup de stress quand nous sommes restés ensablés en haut de la dune et la rencontre d’une famille de bédouins.
Pour connaître en détails notre expérience dans le désert (et notre avis sur le 1001 Nights Camp), je vous invite à lire mon article : Rencontre insolite avec les Bédouins dans les Wahiba Sands (à venir très prochainement).
③ Le Little Snake Canyon au Wadi Bani Awf
Un wadi c’est un court d’eau. L’équivalent du oued en Afrique du Nord. A Oman, les wadi sont souvent asséchés, mais l’eau peut monter d’un coup.

Un exemple de wadi asséché, sur le bord de la route.
Certains wadi sont exceptionnels et méritent le détour. Le Wadi Bani Khalid est présenté dans les guides comme l’un des plus beaux oasis du pays. C’est un endroit agréable pour se baigner (voir plus bas), mais nous lui avons préféré le Wadi Bani Awf, un vrai terrain d’aventure pour nos petits randonneurs.
À noter que nous n’avons visité que deux wadi durant notre séjour, ce qui est peu compte-tenu du nombre de wadi dans le pays.
Le Wadi Bani Awf nous a tellement enthousiasmés qu’il méritait bien que je lui consacre un article (à venir prochainement).
④ Le fort de Nakhal
Oman ne manque pas de forts.
Nous n’en visiterons qu’un seul, le fort de Nakhal, et ce fut une belle découverte, notamment pour les enfants. Ils ont adoré déambuler librement dans le fort, se perdre dans les différentes salles, grimper les escaliers, les échelles, sur les rochers, les remparts… tout ça sans stress pour les parents puisqu’il n’y avait pas de gardien !

Les salles traditionnellement réservées aux visiteurs ont été aménagées de coussins et de tapis, pour permettre aux touristes de se reposer… ou de se défouler !

En fin d’après-midi, le fort est baigné d’une douce lumière dorée. L’heure idéale à mon sens pour le visiter.
⑤ Les vues époustouflantes depuis les montagnes
À Oman, qui dit djebel dit montagne (mot emprunté de l’arabe djabal (« montagne »)). Nous avons tous été impressionnés par les vues plongeantes depuis les hauteurs du Djebel Harim (péninsule de Musandan) ou des monts Hajar (au Wadi Bani Awf).

Vue depuis le Djebel Harim.

Vue sur les monts Hajar et le Snake Canyon depuis le village de Balad Sayt dans le Wadi Bani Awf.
Ce que les enfants ont préféré en montagne, eux, ce sont les ânes.

En montagne, les ânes constituent une belle attraction pour les enfants.
À Oman, j’ai aimé aussi :
La qualité des routes
Elles sont très bien entretenues. C’est parfait pour conduire.
La nourriture
J’adore la cuisine du Moyen-Orient. Je me suis gavée de humus, de caviar d’aubergine et de dattes. J’ai beaucoup aimé notre déjeuner au restaurant Bait Al Luman à Mascate, qui restera d’ailleurs mon meilleur souvenir de la capitale omanaise, dont je ne garderai pas un souvenir impérissable.

Déjeuner « à l’omanaise » au restaurant Bait al Luban.
Toutefois, si on est de passage à Mascate, quelques attractions méritent le détour. J’ai apprécié notamment la balade sur la corniche de Mutrah et la visite de la grande mosquée (qui cela dit ne vaut pas celle d’Abu Dhabi). Si vous cherchez quoi faire à Mascate avec des enfants, je vous invite à lire mon article : Une journée à Mascate avec nos enfants (j’y donne aussi notre avis sur le Mutrah Hotel).
Les habitants
Nous avons eu peu de contacts avec les locaux, mais beaucoup plus qu’aux UAE (United Arab Emirates = Émirats Arabes Unis). Dans les restaurants, ce sont des Indiens qui servent. Les Omanais sont calmes, gentils, discrets. Pas forcément chaleureux, mais accueillants.
Les bédouins sont hospitaliers. Ils offrent des dattes et du café omanais.
Partout les enfants sont bien accueillis.
Le Wadi Bani Khalid
Même si je lui ai préféré le Wadi Bani Awf, le Wadi Bani Khalid mérite bien quelques photos :

Bel exemple de système traditionnel d’irrigation, dit aflaj, d’Oman.

En y allant un vendredi, nous savions que le site serait bondé de locaux.

Avis aux adeptes de la « fish pédicure » : ici pas besoin de payer pour que les poissons viennent manger vos peaux mortes…

Pour les enfants, les wadi, c’est l’aventure!

Et pour finir la journée, la photo souvenir !
L’Atana Khasab Hotel

Situé sur un éperon rocheux surplombant le détroit d’Ormuz, l’Atana Khasab Hotel jouit d’une magnifique situation.

Pas de plage à proximité directe, mais pour les plus téméraires, on peut rejoindre la mer par les rochers.
L’Al Nadha Resort and Spa

Nous avions réservé deux chambres. Pour le même prix, on nous surclasse dans une villa.

Le parc du Resort est un terrain de jeux formidable pour les enfants : des rochers factices à grimper, un amphithéâtre à ciel ouvert, un hall de méditation conçu sous la forme d une pyramide qu’on explore avec les lampes torches, et même un crocodile et un puma (sculptures) cachés dans les fourrés !

Le parc de l’hôtel est immense. On rejoint sa chambre avec une voiturette de golf…ou à pied en marchant. Ce qui reste très agréable quand ce n’est pas sous le soleil de midi.

Pour Nolan et Timéo, la piscine de cet hôtel reste un de leurs plus beaux souvenirs des vacances.
Ce qu’on a moins aimé :
Passer beaucoup de temps dans la voiture.
Il y a tellement de points d’intérêt à Oman qu’il faut faire des choix. On peut vite avoir les yeux plus gros que le ventre et passer beaucoup de temps dans la voiture…
L’itinéraire que nous avons suivi était – disons – raisonnable. J’aurais aimé visiter beaucoup d’autres sites – le Djebel shams, le désert de sel, le wadi Shab, l’île de Masirah, Ras al Jinz le site de ponte des tortues, Sur ce petit port plein de promesses et les fameux chantiers de dhow, un autre fort pour pouvoir comparer avec celui de Nakhal (Jabrin, Niswa, Balha), un marché, notamment le marché aux bestiaux de Niswa le vendredi,… mais il nous aurait fallu un mois sur place !

Heureusement, il y a les dessins animés pour occuper les petits !
Traverser les frontières.
Nous n’avons eu que des ennuis.
Le prix élevé des hébergements.
Oman est un pays en développement et les infrastructures hôtelières encore peu nombreuses. Celles qui valent le coup, c’est-à-dire qui offrent un bon rapport qualité prix, sont prises d’assaut et il faut réserver longtemps à l’avance, au risque de se retrouver à payer très cher pour un service loin d’être à la hauteur.
Apparemment, on peut facilement camper librement un peu partout à Oman. Un bon moyen de faire des économies sur les hébergements. Personnellement, j’aurais adoré, et je suis sûre que les enfants aussi. Mais ce n’est pas tellement du goût de mon père ; quant à Alex, il craignait que les nuits ne soient trop fraîches.
Le manque de considérations écologiques
Je regrette que les locaux n’aient pas plus de respect pour leur nature, les plages, le désert… Oman est loin d’être une destination écologique.
L’essence très bon marché n’incite pas à développer les énergies renouvelables (aux UAE un peu plus). Quel dommage que les hébergements dans le désert n’exploitent pas l’énergie solaire, plutôt que d’utiliser des générateurs qui puent et font du bruit!
Il y a des lampadaires tout le long des routes, tous les dix mètres.
Il y a une vraie culture de la voiture. Le dune bashing (littéralement « frappage de dune », il s’agit de la conduite sportive dans les dunes) est un sport national et les locaux roulent aisément sur les plages avec leurs véhicules (berlines, 4×4, quads ou motos).

La plage de Sawadi, petite station balnéaire située à quelques kilomètres de Barka, est très décevante, sale, jonchée de détritus rejetés par la mer. Et beaucoup de voitures roulent sur la plage.
Les sites, désert, plages, wadi, sont jonchés de déchets.

Dans les Wahiba Sands, les locaux (ou les touristes? mais ils sont peu à s’aventurer seul dans le désert) laissent des traces de leur passage.

Quand l’eau monte dans les wadi, elle charrie avec elle les déchets, qui viennent se nicher dans des recoins. Mais si les déchets sont là, c’est qu’ils y ont été mis.
Petit conseil sur la location d’un véhicule :
Alex et moi pensons, après coup, que louer un 4×4 n’est pas forcément la meilleure option. Nous l’avons finalement assez peu utilisé du séjour. Il est indispensable pour le Djebel Harim à Musandan, pour le désert, surtout si l’on se rend au 1001 nights camp, assez retiré, et enfin pour le Wadi Bani Awf. C’est d’ailleurs surtout pour ce dernier point qu’il faut être un bon conducteur (à cause notamment des voitures qui se croisent dans les montées et les descentes près du ravin). Jusqu’au village en terrasse (y compris le Little Snake Canyon), c’est jouable pour tout conducteur.
Nous n’avons pas été au Djebel Shams mais apparemment le 4×4 est indispensable.
Mises à part ces destinations, il est possible de faire beaucoup de choses en berline, y compris le Wadi Bani Khalid.
Pour le reste, il est toujours possible de louer un 4×4 avec chauffeur pour la journée. Car louer un 4×4 pour deux semaines nous est revenu à 500 € de plus que si nous avions loué une simple berline. En plus, même si l’essence est très peu chère (45 litres = à peine 10 OMR), un 4×4 consomme énormément (20 litres au cent), donc au final ce n’est pas très économique, et encore moins écologique.
Conduire à Oman n’est pas aussi sportif qu’aux UAE, ou dans d’autres destinations. Les Omanais ne font pas de queue de poisson, comme c’est le cas par exemple en Malaisie. Ils sont plutôt patients. Mais ils ne respectent pas les limitations de vitesse, doublent parfois par la droite, et certains se moquent complètement de la ligne continue. D’autres ont une technique que je vous conseille de suivre : quand vous sentez que quelqu’un arrive derrière vous à fond la caisse et n’a qu’une seule envie c’est de passer devant vous, mettez vous en retrait sur la « bande d’arrêt d’urgence », à cheval sur la ligne jaune, pour permettre à celui qui est derrière vous de doubler.